Home Biographies History Places Documents Letters Family Tree Misc. Contact NEW Blog

 

Elizabeth Jackson was the 2nd wife and widow of the United Irishman, Rev. William JACKSON (1737-1795). In these two letters, she was seeking a pension from the French government as part of promised compensation for the work her husband had undertaken on their behalf. After his conviction in Dublin of the crime of treason, and after his death in the courtroom by suicide, she had gone from a life of financial comfort to being near destitute.
Sharon Oddie Brown, March 26, 2020
NOTE: The transcription of each page comes after that page. Ideally, I would have been able to put them side by side but that was beyond my technical capabilities.

 

1802 Elizabeth JACKSON Paris - two letters

These transcriptions rest on my limited fluency in French. Some of the words are hard to decode, so I just guessed. I am grateful for the suggestions received from a friend Marje Umezuki (who told me about Fructidore – a month in the French Revolutionary calendar) and the Dublin historian Sylvia Kleinman (who showed me how to convert dates into the calendar that we are all more used to). SOURCE: Microfilm held at the National Library, Dublin: Ministère des Affaires Etrangères; Correspondance Politique: Angleterre; Cote 596.

 

This first letter - #498 - is a clerk’s copy of Elizabeth Jackson’s original letter.

Page 1 Letter 1

498

25 Frucidar an 10[1]

Madam Eliza Jackson, Veuve du Doctor Jackson

Ministre; Protestant, Employé par le Gouvernment

François comme Agent du Irlande, et condamné  [comine?]

[til?] à Dublin.

 

Au Premier Consul

[???] Ministre des

[________?]

[________?]

[________?]

 

Citoyen Consul

[???]

 

Le Docteur Jackson, mon mari

etant condamné à la mort pour avon voulu servir la

Government Français, Tous [?] [Bien??] [???] [j’orent?] [sarsin????] et deux

jeunes enfantes sont le seult heritage q’il  [m’a?] eté permis de

reçovoir de lui  [. _] Allarmée?] sur [ceur?] existance – je suis venue

en France, pour reclamer les bienfaits qui me furent promi

par le Government françois, et c’est a vour Citoyen Consul que

j’adresson [mon?] humbler reclamations. Je conçur l’espoir que

[celui??] qui a tari la source de  [tant??] de larment et arreté le

cours de [lànto???] de malheure prendroit pitié du Sort deplorable

d’une femme jadis si fortuneé et a present livreé à toutes

les amortumer d’une situation si affrende. J’eusse souffert

in silence si je n’[??] en que mon seul malheur à supportine[?]

mais voir mes deux enfants san secoure, sans soulien

c’est un tourment que mon cour ne peut endurer.

 

Page 2 letter 1

J’implorai votre justice, et j’esai en solliciter une

place pour mon fils William Jackson age de 13[2] ans

dans le Prytanée de Paris[3] [on?] il peut apprendre à cherir

son [Bienfacteur?], et une pension pour soutenir mon existence

et celle de ma fille  [age de 9 ans[4]]  La Reponse qui me fut faite en votre

nom, m’addresseoit au Ministre de la Marine et ca Ministre

me [??????] à celui des Relation Extenieurs [??] Demarcher

supier d’une ont etè toutes infructinser et je n’ai plus

qu’un seul espoir. Permetter Citoyen Consul que j’expose

à vor yeux a tableau de ma Situation. Elle est [belle?]

qu’apier avoir consumé  [mer?] moyene [?????] par un sejour

de cing mois àn Paris, je touche an moment ou il me

sera impossible d’exister, et de fait [????] mes enfants

Je leur as affairs [ta?] [benir?] le nom du her or de la France

et mon cour me dit qu’il viendra au secours de leur

mere malheureuse et qu’il jettera sur elle et dur ense

Un regard de Bienfaitance

Hotel de Paris

Rue de la Loi[5]

Ce 25 fructidor No 3[6]

Je suis Citoyen Consul

Avec le plus profond respect votre

Tres humble et obeissante Servante

Eliza Jackson

 

2nd letter - #501 is the official response

2nd letter page 1

501

 

Division

Bureau

Des Officiel

Militaires.

 

Note. Les réponses à

faire au Ministre doivant

relater exactement la date

des Lettres qu’on en a re-

cues, et porter en marge

l’Indications ci-dessus du

Bureau, afin d’ éviter tout

retard dans l’expedition des

affaires.

Paris, le 28 Fructidor, au 10[7] de la

Republique une a indivisiblee

Le Ministre de la Marine et dea Coloniea

Au Ministre des relations

Exterieure A. [La??]

 

Je vous envoir le [preuves]

des faits par l’instruction

[??] [???} en [????]

 

 

Au commencement {??] [??] [?] Citoyen

Ministre [?] le Comuté de Salut Public ayont ordonne

à chacun des Ministres des Relations Exterieurer

et de la Marine; d’expedier un Agent secret en

Irlande le General Dalbarade, alora en place

fit choix du Docteur Jackson, Ministre Anglican

L’object ostensible de la mission cet Aranger étoit

des rédiger à Dublin une feuille périodique [?] mait

ser instructione particulièrer lui prescrivoieur d’offrin

aux Irlandair les Secoura et la protection de la

France; es de les Determineu à seconer le [???] des

Anglais, le Docteur Jackson pressentit les

 

2nd letter page 2

dangers de celle entrēprise et ne [??] [devoun?] qu’après

avoir obtuse du Comité de Salut Public la promesse

formelle qu’il servit pourvu à la subsistance

[????] famille et qu’on retiendroit en stage un

Offier Général Anglais dans la [???] devois

repondré de la sienne

    Si la suites des événement a prouvé que le

Docteur Jackson a secondé avec [???] les vuer

du Gouvernement française, elle n’a que trop

justifié les [cr?inter] qu’ il avoit conçues sur sa

sureté personelle. Dénoncé par un confident

infidèle, il [fait?] arreté comme couplable de haùte

trahison ne s’en soustrait que par une mort

voloutaire an supplice qui lui étoit réservé.

     Ces faite sous allestés par le témoignage des

plasieur personnes qui dans le tems, eurent part

à la Délibération du Comité de Salus Public et

par la procédure que je vous remets ci jointe.

    Après la mort du Doctor Jackson, so

veuve retenue en Irlande par la survellance

rigoureuse qu’on exerçoit sur elle ne pret

passer en frànce; elle n y est que depuis cinq

mois [?] [?] vainement rappellé jusqu’ a present

PAGE BREAK

 

les engagement put avec son mari les ressources ce

trouvent entièrement elle espuisiér et elle sollicite de la

justice du Government une pension alimentaire

pur elle  et sa [fille?]  [ainé?] [?] et une place

au Peylanneé pour son fils [ainé?] que en dans sa

13 [ence?] année

            Quoique le Docteur Jackson ais reçue ses premiers

Ordrer d’ un de mes prédécesseura, le caractere de sa

mission la range dans la elatte des Ageus de votré

Mistèrene et j’ai pensé qu’il vous appartenoit

de provoquer la Décision du Premier Consul sur

les réclamation de sa veuve.

Je crois inutile, Citoyen Minister, d’appuyer

par [mes?] instances les démarcher que Made Jackson

don faire après de vouse Les malheurs, sa position

actuelle intéresseront vivement votre sensibilitè

et j’espère qu’elle obliendre par votre entrmise

les secour dont elle a le plus pressant Cesoin

en qu’elle a mèrités par de si douloureux sacrifices

            J’ai le honneur ete vous saleur

                        Denis

            Elle demande surtout à [mittre?] [?onfils]an [?taimee?]

 



[2] This would indicate a birth date of 1789. I am still nailing down the timelines of when Rev. William was in Paris or England, but it seems likely that he was mostly in England at this time.

[3] Thanks to Sylvie Kleinman, I learned that the Prytanée de Paris become known as the Lycée Louis le Grand. It was on the Boulevard St. Michel in the heart of Paris. It was a prestigious school with high educational standards and had been run by former Jesuits. It changed names several times. It had been named after the Prytaneum of Athens where the sons of worthy patriots would be educated, expenses and sometimes board paid by the stateLate 1790s, and Napoleonic era, many boys were educated at the Paris Prytanée on a state scholarship to reward their father’s service (military, or as administrators in government, patriots, etc). … When people referred to the Prytanée, full stop, it usually meant the national one, at La Flèche, which was the prime military academy. That Eliza Jackson specifies Prytanée de Paris is therefore welcome [because it narrows down which one it is]. NOTE: There may be school records.

[4] The age of Elizabeth Jackson’s daughter is not clear [7? Or 9?] In the subsequent letter, she is referred to as age six.  Again, Sylvie Kleinman helped me here: in the 2nd letter, Decrès refers to a 6 year old daughter. Did he misread what she had written, or did he have a verbal interview with her, or ask an underling to check birth certs and residence permits etc? One would assume so. This documentation would have been necessary if indeed state aid was granted. If the little girl was 6, she could have been conceived as late as April ’95, prison visits permitting, and turned 6 ca January 1802. Or she was 9, and Decrès got it wrong. And if Eliza was pregnant with a 3rd child at the time of the trial, she either lost the baby, or had it and left if with relatives in Ireland. NOTE: I suspect that Elizabeth Jackson’s daughter was Louisa Mary Jackson. and that her birth was in 27 July 1795. This would indicate a conception in November, therefore it would likely have occurred at the prison where Rev. William was being held.  Louisa Mary was christened at Fyfield, St Nicholas, Essex, England. Fyfield is about 70 miles north east of London, but I have no idea what may have taken her mother there. In the christening record, William JACKSON is recorded as her father, her mother as Eliza JACKSON. Their abode was recorded as Dublin. SOURCE: Free Reg. NOTE: This makes the age of the daughter to be 6 or 7 a good fit with this birth record.

[5] The name of this street was changed to the rue de la Loi during the French Revolution; its name was restored to Richelieu in 1806.

[6] The 25 Fructidor Year 3 corresponds to 11 September 1795. Rev William JACKSON died April 30, 1795. NOTE: I have no idea why this earlier date is included. Perhaps it refers to earlier correspondence? The given age of her son William is consistent with the letter being written in 1802.

[7] The 28 Fructidor Year 10 corresponds to 15 Sept 1802

 

 

 

Site Map | Legal Disclaimer | Copyright

© 2006-2017 Sharon Oddie Brown